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Réforme des retraites : Elisabeth Borne demande "le retrait" des amendements d'"obstruction" et la fin des "invectives" à l'Assemblée

"Beaucoup des amendements sont là simplement pour empêcher le débat d'avancer, et évidemment je le regrette. Je demande aux oppositions de permettre que l'examen du texte progresse, que les discussions puissent avoir lieu", a défendu la Première ministre dans une déclaration à l'AFP.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La Première ministre, Elisabeth Borne, le 10 février 2023 à Paris. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Les Français méritent mieux." La Première ministre, Elisabeth Borne, a demandé lundi 13 février le "retrait" des amendements d'"obstruction" sur le projet de réforme des retraites, dans une déclaration à l'AFP. La cheffe du gouvernement a également appelé à la fin des "invectives", après une série d'incidents depuis le début de l'examen du texte à l'Assemblée nationale.

"On souhaite vraiment qu'il y ait un débat démocratique sur ce texte, qu'on puisse discuter argument contre argument, projet contre projet", a défendu Elisabeth Borne, demandant "à la fois un retrait des amendements qui n'ont pas d'autre objet que de faire de l'obstruction et de retarder l'avancée du texte, et aussi que les débats se tiennent sur le fond et non pas dans l'invective"

"Beaucoup des amendements sont là simplement pour empêcher le débat d'avancer et évidemment je le regrette. Je demande aux oppositions de permettre que l'examen du texte progresse, que les discussions puissent avoir lieu", a-t-elle ajouté.

La Nupes retire un millier d'amendements 

La Première ministre a rappelé que les députés n'en étaient qu'à l'examen de l'article 2, et qu'il restait "des milliers d'amendements avant le vote de la première partie et l'examen de l'article 7" sur le report de l'âge de départ de 62 à 64 ans. Lundi soir, les représentants des quatre groupes de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) ont annoncé qu'ils allaient retirer un millier d'amendements afin d'accélérer les débats. 

Mais ceux-ci ont de nouveau dérapé lundi, quand un député LFI, Aurélien Saintoul, a traité le ministre du Travail Olivier Dussopt d'"imposteur" et d'"d'assassin" dans l'hémicycle de l'Assemblée. Le parlementaire des Hauts-de-Seine a reproché au ministre d'avoir "menti" sur le nombre de morts au travail. "J'ai eu, il y a quelques instants à ce micro, des mots que l'émotion et l'emportement m'ont fait mal choisir et qui sont déplacés. Je souhaite évidemment les retirer et adresser des excuses publiques au ministre", a déclaré l'élu LFI, une fois la séance reprise. 

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