Réforme des retraites : l'Unsa espère que la "main tendue" par le Premier ministre ne se termine pas par un "on vous tord le bras"
Les discussions reprennent mardi entre le gouvernement et les syndicats. le Premier ministre a indiqué qu'il n'était "fermé à aucune modalité" concernant l'âge pivot.
Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué mardi 7 janvier qu'il n'était "fermé à aucune modalité" concernant la mise en place d'un âge pivot pour inciter à travailler plus longtemps. Les négociations sur la réforme des retraites entre le gouvernement et les syndicats reprennent dans la matinée. Le ministère du Travail accueillera une première réunion dès 9h30.
>> 34e journée de grève. Suivez notre direct.
"Si c'est une main tendue, il faut la saisir"
"J'attends d'en savoir plus. Il faudra que tout le monde fasse des efforts", a réagi quelques heures avant sur franceinfo Laurent Escure, secrétaire général de l'UNSA. "Si c'est une main tendue, il faut la saisir. Il faut que tous les acteurs soient autour de la table", a-t-il insisté. "L'important est de trouver un cocktail de solutions qui fasse bien compromis", a argumenté le syndicaliste. Il ne faut pas que cette "main tendue" soit "en même temps", un "on vous donne la main mais on vous tord le bras."
Une décote temporaire de l'âge pivot, "mieux qu'une punition permanente"
Un âge pivot pendant deux ou trois ans seulement "serait mieux que d'avoir une punition permanente pour les salariés. Mais on préfère regarder d'autres options." Laurent Escure a rappelé qu'il fallait que les choses "bougent, mais pas seulement du côté des salariés." La situation de blocage est "difficile pour les Français" a reconnu le secrétaire général de l'UNSA, mais c'est "la force de nos idées et la capacité qu'on a à avoir l'opinion public avec nous" contre la réforme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.