Réforme des retraites : la CGT appelle à deux jours de grève dans les ports, les 9 et 10 décembre

Le syndicat dénonce l'attitude de l'exécutif et réclame "des réponses concrètes" à propos des "revendications sur l'amiante et la pénibilité".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des dockers lors d'une précédente action contre la réforme des retraites, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le 26 janvier 2023. (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS / AFP)

La Fédération nationale des ports et docks de la CGT a appelé, mardi 3 décembre, à deux jours de grève, lundi 9 et mardi 10 décembre, pour dénoncer l'attitude du gouvernement sur l'application de la réforme des retraites.

"La fédération se bat contre la réforme des retraites du gouvernement Macron", a expliqué le syndicat dans un communiqué. La CGT ports et docks affirme avoir reçu l'assurance "à plusieurs reprises par le président lui-même et son ministre des Transports, monsieur Clément Beaune", qui n'est plus en poste depuis janvier, que la réforme ne soit pas appliquée "aux ouvriers dockers et travailleurs portuaires".

Les dockers peuvent valider leur départ en retraite quatre ans avant l'âge légal de départ. Une limite que la réforme de 2023 porte donc à 60 ans, contre 58 ans jusque-là. Les syndicats souhaitent négocier ce relèvement de l'âge de départ.

Ils demandent également de prolonger des mesures de retraite anticipée pour les salariés ayant été exposés à l'amiante au cours de leur carrière. "Nous voulons des réponses concrètes à nos légitimes revendications sur l'amiante, la pénibilité", écrit la fédération, qui avait lancé un mouvement de grève au mois de juin pour les mêmes raisons.

La fédération CGT réclame aussi "10 milliards d'euros" d'investissements "afin de développer les ports, qu'ils soient d'Etat ou décentralisés". Outre les deux journées de grève des lundi 9 et mardi 10 décembre, la CGT appelle à plusieurs heures de débrayage sur dix jours au mois de janvier. Elle prévoit aussi de ne pas honorer les heures supplémentaires et les "shifts exceptionnels" à partir du 1er janvier.

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