Réforme des retraites : la mobilisation échappe-t-elle aux syndicats ?
Une manifestation intersyndicale à Paris a viré en affrontements, durant la soirée du samedi 18 mars. Le mouvement se radicalise, et les interpellations se multiplient : déjà de 540 depuis jeudi, et le recours au 49-3. L’Intérieur dénonce l’irruption d’éléments perturbateurs dangereux. À Dijon (Côte-d'Or) samedi, les syndicats n’ont pas pris la peine de déposer une demande pour manifester. "On en a un peu marre de se soumettre à chaque fois", commente Théo Contis, représentant de Solidaires Côte-d'Or.
Des manifestations soutenues par une partie de l’intersyndicale nationale
"On voit dans toutes les villes françaises aujourd’hui que ça commence à s’énerver, ça commence à déborder par endroits. On n’appelle pas à la casse et au feu. Mais il faudrait que [le gouvernement] en accepte les conséquences. C’est de [son] fait, c’est pas du nôtre", estime Franck Laureau, secrétaire général de FO Côte-d'Or. Ces mobilisations sont soutenues par une partie de l’intersyndicale nationale, qui avait de son côté appelé à des rassemblements partout en France durant tout le week-end.
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