Réforme des retraites : les concessions se multiplient
Le gouvernement a fait quelques gestes pour sortir du conflit sur la réforme des retraites, mais ils n'ont pas tous été les bienvenus. Quelles sont les options sur la table au 25e jour du mouvement de contestation ?
Les danseurs de l'Opéra, c'est la toute dernière profession à laquelle le gouvernement a octroyé des concessions. Une de plus sur la liste des aménagements à la réforme des retraites. Les fonctionnaires, comme les gendarmes, les pompiers et les surveillants pénitentiaires bénéficient aussi d'aménagements : départ en retraite à 52 ou 57 ans au titre de professions dangereuses. Les enseignants, eux, se voient proposer la revalorisation de leur salaire pour maintenir leur niveau de pension.
Pas d'union syndicale
Pour les fers de lance de la contestation, les cheminots, seule la génération après 1980 ou 1985 pourrait être concernée par la réforme des retraites. Et ça ne s'arrête pas là : les routiers, hôtesses, stewards et pilotes pourront, eux aussi, partir plus tôt, tout comme les marins. Alors, quels sont les points de blocage ? Sur ce point, pas d'union syndicale dans les cortèges. Pour la CFDT, favorable à la retraite universelle, c'est l'âge d'équilibre à 64 ans qui coince. Pour FO ou la CGT, c'est une colère rouge contre le principe même de la retraite à points. En coulisses, les discussions n'ont pas cessé pendant les vacances. La reprise officielle aura lieu le 7 janvier à Matignon. Le 9 janvier aura lieu une nouvelle journée de mobilisation.
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