Réforme des retraites : les manifestations sont moins violentes
Les Parisiens s’étaient habitués depuis quelques années à des images de manifestations souvent violentes. Rien à voir avec les deux mobilisations contre la réforme des retraites, qui se sont globalement déroulées dans le calme. L’une des principales raisons est l’arrivée de Laurent Nuñez à la préfecture de police de Paris, dont la méthode plus consensuelle tranche avec celle de son prédécesseur, Didier Lallement.
Services d’ordre des syndicats
"La priorité est plutôt donnée à la désescalade, au fait d’avoir un dispositif plutôt discret, qui intervient s’il y a des incidents, plutôt que quelque chose d’extrêmement visible et presque intimidant", indique Mathieu Zagrodzki, chercheur associé au Cesdip et expert sur les questions de sécurité intérieure. Autre raison : ces manifestations sont très étroitement encadrées par les syndicats, qui font appel à des services d’ordre composés de militants bénévoles aguerris. Des mobilisations qui sont aussi très fédératrices, avec un public rompu à l’exercice et qui a l’habitude de défiler.
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