Retraites : face aux élus de la majorité Emmanuel Macron a voulu "tracer les perspectives des années qui viennent", selon le député Renaissance Benjamin Haddad
"Le chef de l'Etat a souhaité échanger avec nous à bâtons rompus", déclare mardi 21 mars sur franceinfo Benjamin Haddad, député Renaissance de Paris, présent à la réunion organisée à l'Élysée par Emmanuel Macron qui recevait les députés de la majorité au lendemain du rejet des deux motions de censure à l'Assemblée.
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Benjamin Haddad ajoute que le chef de l'Etat a voulu "tracer les perspectives des semaines et des années qui viennent sur le temps long, le reste du quinquennat et toujours ce projet qui est essentiel : continuer à réformer le pays pour atteindre le plein emploi, poursuivre cette baisse du chômage. Autre perspective : l'écologie, la santé, l'école."
"On a une situation de majorité relative à l'Assemblée nationale, il faut que ce soit une opportunité pour notre démocratie de mieux travailler avec les oppositions et puis relancer le dialogue avec les partenaires sociaux et la société civile."
Benjamin Haddad, député Renaissanceà franceinfo
Pour parvenir à cet objectif, Benjamin Haddad annonce se "donner du temps dans le prochain mois pour réfléchir à la façon dont on peut améliorer ce dialogue".
"La réponse ne peux pas être l'immobilisme"
Concernant la réforme des retraites et son adoption : "On croyait avoir trouvé un accord au Parlement et malheureusement on a vu que certains n'étaient pas prêts à assumer cette responsabilité, cette contrainte d'avoir un texte qui leur paraissait probablement nécessaire mais qui était impopulaire." Le député indique vouloir encore "réfléchir" à la façon "dont on peut mieux travailler sur ces éléments".
Il rappelle que "la légitimité d'une réforme, sa nécessité n'est pas nécessairement liée à sa popularité". Enfin, Benjamin Haddad conclut en disant que le président a rappelé mardi soir devant les parlementaires "la nécessité de cette réforme" : "La réponse ne peux pas être l'immobilisme. Il faut continuer à avancer et à construire avec les Français, à réformer."
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