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Retraites : Michel-Edouard Leclerc assure ne pas "se reconnaître" dans cette réforme et propose de "faire payer les robots"

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Article rédigé par franceinfo
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"A partir du moment où on a une population active qui va être moins nombreuse et à qui ont fait supporter l'entièreté du financement, je trouve ça con", a lancé le président des centres E.Leclerc.

"Je ne me reconnais pas dans cette réforme" des retraites, assure ce vendredi sur franceinfo Michel-Edouard Leclerc qui "voudrait que les salariés aient le choix". Selon le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, "le problème numéro 1, c'est qu'on est de moins en moins d'actifs". 

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La solution pour augmenter le nombre d'actifs cotisants, selon lui : "Faire payer les robots quand ils remplacent une personne, comme par exemple les caisses automatiques". Si "on a une base plus large de cotisants, c'est-à-dire les salariés au travail et ceux qui les remplacent (les machines), on n'aura plus ce problème", estime le patron du groupe Leclerc. 

"A partir du moment où on a une population active qui va être moins nombreuse et à qui ont fait supporter l'entièreté du financement, je trouve ça con", a insisté Michel-Edouard Leclerc. "C'est une manière de ne pas faire supporter aux seuls actifs le prix de la retraite de la génération future", a-t-il expliqué. L'idée d'une "taxe robot" avait notamment été proposée par Benoît Hamon lors de la campagne présidentielle de 2017.

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