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Sarkozy "tout revoir face à la crise"

Pour le président français, la crise motive de "tout revoir" et de "reconstruire" le système financier
Article rédigé par France2.fr
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Nicolas Sarkozy à Genève devant l'OIT le 15 juin 2009 (© AFP - Fabrice Coffrini)

Pour le président français, la crise motive de "tout revoir" et de "reconstruire" le système financierPour le président français, la crise motive de "tout revoir" et de "reconstruire" le système financier

"On ne règlera rien si on ne règle pas d'abord la question du capitalisme financier qui impose à l'économie et à la société son propre système et ses propres normes", a affirmé Nicolas Sarkozy lundi.

Le chef de l'Etat s'exprimait à Genève lors d'un mini-sommet sur l'emploi de l'Organisation internationale du travail (OIT),

Nicolas Sarkozy a proné une reconstruction d'un "système financier qui finance davantage les entrepreneurs que les spéculateurs", énumérant "la surveillance prudentielle des banques, la réglementation des hedges funds, les règles comptables, les modes de rémunération".

"La crise nous rend de nouveau libre d'imaginer. C'est le moment d'aller le plus loin possible", a-t-il ajouté.

Selon lui, "les réunions du G20 à Washington et à Londres resteront dans l'histoire comme des étapes décisives, à condition que les engagements qui y ont été pris soient tenus".

"Je veux dire au Président des Etats-Unis que l'Amérique doit être la plus ambitieuse parce que c'est sa vocation (...) Je veux dire à tous les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union européenne que l'Europe doit être exemplaire parce c'est ainsi qu'elle sera la plus fidèle à ses valeurs et qu'elle aura une chance de la faire partager", a-t-il également affirmé le président français.

"La France veillera à ce qu'aucun débat ne soit enterré, à ce qu'aucune question ne soit éludée", a-t-il assuré.

"Regardez le débat sur la taxe Tobin qui est une taxe pour freiner la spéculation. Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je ne sais pas si elle est applicable. Mais qui pourrait comprendre que ce débat soit enterré ?", a-t-il demandé.

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