Siemens confirme être prêt à "une coopération future" avec Alstom
C'est comme si une course de vitesse s'était engagée autour d'Alstom. Dès l'annonce jeudi de l'intérêt de General Electric pour l'un des derniers fleurons de l'industrie française, on saura ensuite que c'était pour ses activités dans l'énergie, Arnaud Montebourg a mis en avance sa "vigilance patriotique". Et il semble bien que c'est le gouvernement français qui a sollicité l'allemand Siemens, une façon de privilégier une alliance européenne.
Lors d'un précédent sauvetage d'Alstom, en 2003-2004, l'Etat français s'était pourtant opposé à un rachat par Siemens. Et le PDG d'Alstom Patrick Kron serait opposé à un rapprochement avec l'industriel allemand.
"Dans le contexte actuel", Siemens reste vague
Dans le communiqué de deux lignes publié ce dimanche, Siemens indique qu'il a "transmis au conseil d'administration d'Alstom une correspondance, dans laquelle l'entreprise fait part de sadisposition à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future." Et il précise que "dans le contexte actuel", il ne donnera pas "dans l'immédiat de plus amples précisions".
Dans le même temps, le patron de General Electric, Jeffrey Immelt, serait attendu à Paris. Un déplacement qui n'a pas été confirmé. Et à la mi-journée ce dimanche, une source proche du dossier a indiqué que le ministre de l'Economie, est "en contact avec les parties prenantes" à ce dossier mais qu'aucune rencontre n'est prévue entre le PDG de General Electric avec le Premier ministre ni même avec Arnaud Montebourg.
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