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Soldes : attention aux fausses bonnes affaires

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Soldes : attention aux fausses bonnes affaires
Soldes : attention aux fausses bonnes affaires Soldes : attention aux fausses bonnes affaires (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - M.Damoy, A.Belderran, AD.Sayada, V.Buu, J.Duponchel
France Télévisions

Les soldes d'hiver s'ouvrent mercredi 20 janvier. Mais les consommateurs font-ils toujours de bonnes affaires ?

"Est-ce légal pour un commerçant de gonfler ses prix pour augmenter les rabais ensuite pendant les soldes ?", s'est interrogé un téléspectateur sur la plateforme Franceinfo. Sur Internet, les prix de nombreux articles restent parfois identiques avant et après la remise. Une pratique commerciale trompeuse, selon le code de la consommation. Si le commerçant est libre de choisir le prix de référence, il est interdit de le gonfler. "Il ne faut pas croire aux belles promesses. Si on vous affiche plus de 20, 30, 40, 50%, méfiance", commente Grégory Caret, directeur de l'observatoire de la consommation UFC-Que choisir. Pour autant, les fraudes seraient nombreuses, malgré les risques. "L'enseigne risque gros en cas de contrôle de la DGCCRF", explique Me. Yael Cohen-Hadria, avocate. Les amendes peuvent atteindre 300 000 euros ou 10% du chiffre d'affaires.

Rester vigilant

Comment s'y retrouver pour le consommateur ? "Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup et c'est la même chose pour les étiquettes", prévient Julien Duponchel, journaliste France Télévisions. Les commerçants ont une obligation durant les soldes, afficher le prix de référence sur l'étiquette et le prix réduit, ou pourcentage de promotion. "Lorsque vous voyez des portants au milieu d'un magasin, avec écrit tout à 10 euros, méfiance car vous n'avez aucune information sur le tarif de base, impossible de savoir si vous faites une bonne affaire", ajoute le journaliste. Quant aux remises calculées par les commerçants, Julien Duponchel conseille de faire soi-même les calculs. "Vous pourriez même y gagner, assure-t-il. La répression a fait le test en 2016 sur l'ensemble du territoire et elle s'est rendu compte que dans 8% des cas il y avait une erreur de calcul" en défaveur du consommateur.

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