Cet article date de plus de trois ans.

Steaks végétaux : un marché en pleine expansion

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 18 min
Steaks végétaux : un marché en pleine expansion
Steaks végétaux : un marché en pleine expansion Steaks végétaux : un marché en pleine expansion (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - Y.Relat, L.Bensimon, Q.Monaton, S.Giaume, O.Sibille, M.Birden, L.Rouvray, C.Berbett
France Télévisions
France 2

Les steaks végétaux font des adeptes chez ceux qui souhaitent réduire leur consommation de viande. Un marché qui n'a pas échappé aux géants de l'agroalimentaire.

Dans ce laboratoire, ces deux morceaux de poulet ont fait l'objet d'une année d'étude et pour cause... ils ne contiennent pas de poulet. "Niveau ingrédient c'est assez simple, c'est quatre ingrédients : une farine riche en protéines de pois, de l'eau, une huile végétale et des sels minéraux", explique Martin Hafbast, co-fondateur de Umiami. Une imitation de poulet aussi juteuse que l'original, que cette start-up promet de mettre sur le marché d'ici moins d'un an. Les plus grandes chaînes de fast-food n'hésitent plus à proposer ces alternatives végétales par an aux consommateurs et pour cause, le marché augmente de 20% par an.

Une conscience environnementale accrue

"Le sujet du végétal, du moins la conviction, est assez simple. C'est deux facteurs, l'environnement, l'idée de se dire que 30% des émissions de gaz à effets de serre sont liés à l'élevage animal, et à l'augmentation de la population. Plus les gens entrent dans les classes moyennes, plus ils consomment de la viande. L'idée de se dire de demain il n'y aura pas assez d'espace et que cela contraindra trop la planète pour nourrir tout le monde avec des protéines animales", apporte Matthieu Vincent, spécialiste du marché agroalimentaire. Un steak végétal serait huit à 10 fois moins nocifs que son équivalent animal. Concernant le goût, tous ne sont pas convaincus mais dans les prochaines années les recettes seront plus variées. De quoi, peut-être, séduire les plus sceptiques. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.