1er-Mai : pas d'union syndicale dans les cortèges
Le 1er-Mai est la journée internationale des travailleurs, instaurée à l'origine comme une journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail. Elle est depuis devenue une journée de célébration des combats des travailleurs. Les défilés se sont déroulés en ordre dispersé.
En France, plus de 240 rassemblements sont prévus ce 1er-Mai pour exprimer la colère sociale. À Marseille (Bouches-du-Rhône), près du Vieux-Port, ils sont des milliers à s'être rassemblés. En tête de cortège, le député Jean-Luc Mélenchon veut croire à la convergence des luttes. "Il y a tout un ensemble de luttes sociales. Vous savez que, depuis le début, je me bats pour qu'il y ait une jonction entre le mouvement social et les forces politiques. C'est en train de se faire", a déclaré le député LFI.
Une désunion syndicale
Ce vœu ne se traduit pas dans les défilés. Car la désunion syndicale bien réelle en ce 1er-Mai. À Lyon (Rhône), plusieurs syndicalistes le regrettent. Pas d'union syndicale non plus à Toulouse (Haute-Garonne). Mais, dans le cortège, on trouve des salariés, des étudiants, des retraités, et surtout des cheminots toujours aussi déterminés. Dans les rues de Montpellier (Hérault), des centaines d'étudiants sont venus dire "non" à la sélection à l'université. Partout en France, la grogne sociale s'exprime. Mais elle n'a pas suffi à fédérer les organisations syndicales qui restent en ordre dispersé.
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