La CGT prévoit une mobilisation "fin septembre, début octobre"

Si la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, n'a pas précisé les mots d'ordre de cette future mobilisation, ni ses contours, elle a promis une "rentrée offensive sur l'abrogation de la réforme des retraites" notamment.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, le 1er mai 2024 lors de la manifestation du 1er-Mai, à Paris. (LAURE BOYER / AFP)

La CGT prévoit de construire une "mobilisation" sociale pour "fin septembre, début octobre", a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, dimanche 25 août, en évoquant notamment l'abrogation de la réforme des retraites et le budget de l'Etat pour 2025.

"La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent (...) Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n'est pas un drame", a affirmé la patronne du syndicat dans un entretien accordé à La Vie ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale. Sophie Binet n'a pas précisé les mots d'ordre de cette future mobilisation, ni ses contours, mais les revendications évoquées au fil de l'entretien ne manquent pas : l'abrogation de la réforme des retraites ou le prochain budget, accusé d'être préparé "sur une base austéritaire violente".

"Il n'y a pas eu de trêve dans la casse sociale"

"Nous travaillons à une rentrée offensive sur l'abrogation de la réforme des retraites, les salaires, les services publics, la réindustrialisation, l'égalité entre les sexes", a promis Sophie Binet. Elle a aussi fustigé dans cet entretien le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, accusé d'enfreindre "la logique institutionnelle" en ne nommant pas Lucie Castets, la candidate proposée par le Nouveau Front populaire  pour Matignon.

"Le président a décrété la trêve olympique par une forme de volonté royale, mais il n'y a pas eu de trêve dans la casse sociale avec, cet été, des attaques fortes sur l'emploi notamment dans l'industrie", a dit Sophie Binet. "Sur nos luttes, nous n'avons aucun interlocuteur, ce sont les pleins pouvoirs patronaux", a-t-elle jugé.

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