Taxi/VTC : l'application du gouvernement peine à séduire
La plateforme est testée à Montpellier (Hérault). Les premiers constats sont plutôt mitigés.
Pour apaiser les tensions entre les taxis et les VTC, l'État finance une plateforme pour géolocaliser tous les taxis. Un service inédit payé par le contribuable. Prévu par la loi Thévenoud, il est expérimenté à Montpellier (Hérault) avant d'être généralisé.
Seulement 10 courses par jour
Comme pour les VTC, les taxis apparaissent en temps réel sur les téléphones. "C'est quand même vachement pratique", confie un jeune utilisateur. La réservation se fait donc par smartphone. Elle est organisée par le gouvernement grâce à sa plateforme baptisée Le Taxi. Grâce à ce système, les taxis espèrent combler leur retard sur les VTC. Mais ce coup de pouce de l'État ne résout pas le conflit avec les VTC, affirme-t-on chez les taxis. "C’est une bonne chose, mais à elle seule, cette mesure ne suffit pas", explique Éric Déjean, gérant d'une société de taxis. Ce service sera proposé dans d'autres villes comme Paris, Lyon et Marseille d'ici fin avril. Coût pour le gouvernement : 500 000 euros par an. Pour certains conducteurs de VTC, c'est un financement public déloyal. De son côté, la maraude sur smartphone peine encore à séduire, seulement 10 courses par jour à Montpellier depuis sa mise en service.
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