Free se serait laissé aller à des licenciements abusifs
Chez Free, les licenciements pour faute grave pleuvent. 266 salariés d'un centre d'appels ont été licenciés en trois ans. Un plan social déguisé, selon les syndicats.
Une étrange vague de licenciements qui interpelle sur les pratiques sociales de Free. Dans le centre d'appels Mobipel appartenant à l'opérateur téléphonique, les effectifs ont fondu en trois ans : 807 départs, dont 266 après des licenciements pour faute grave. Un chef d'équipe, après quatre mois d'arrêt, a été licencié parce que son remplaçant avait de mauvais résultats.
Une économie de plus d'un million d'euros
Une pratique officiellement pointée du doigt par un rapport d'experts. En cas de faute grave, l'employeur ne doit payer ni préavis ni indemnités. Un plan social déguisé, selon le syndicat Sud Télécom, qui a permis d'économiser plus d'un million d'euros. Le groupe Iliad, maison mère de Free, affiche de bons résultats. Après une décision des prud'hommes, le salarié a été réintégré. Les juges doivent encore examiner 84 dossiers.
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