Tendance : retour à la nature avec les cimetières naturels, plus écologiques et plus économiques

Au cimetière d’Aytré (Charente-Maritime), les familles ont le choix entre du marbre, du granit ou un espace vert pour des inhumations plus naturelles. Pas de soins polluants et des cercueils biodégradables, ici tout doit être minimaliste et écologique, sans aucun traitement chimique. “Il y aura une partie naturelle pour tout le monde, des fleurs naturelles. Une pierre standard pour tout le monde avec un nom marqué dessus. Quelque part, on retourne tous au même endroit sur le même pied d’égalité”, explique Tony Loisel, maire d'Aytré. 

Un "retour à la terre”

À Kédange-sur-Canner (Moselle), les urnes sont enterrées dans une forêt funéraire. Une dernière demeure qui séduit Birte Doenst, habitante de la commune. “Ce qui est très important pour moi, c’est de retourner vers la nature, donc ce mode de retour à la terre me convient très bien”, dit-elle. Un procédé qui règle aussi le problème du manque de place, comme à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), où un champ sera transformé en cimetière naturel pour gagner de l’espace. C’est également plus économique pour les familles.