Saint-Pierre-et-Miquelon : à la découverte de ce bout de France en Amérique
Saint-Pierre-et-Miquelon est un petit bout de France, posé au milieu de l’Atlantique nord. Cet archipel est composé de deux îles : Saint-Pierre, la plus petite, et Miquelon-Langlade, la plus sauvage. Ces terres sont battues par le vent été comme hiver. Pour supporter la rudesse de la météo, un seul remède : la couleur. Les maisons sont orange, rouges, bleues, et même violette. "Il y a eu une évolution au niveau de la couleur. (…) La couleur, ça nous permet de mettre un peu de joie dans notre ville", indique Lauriane Detcheverry, directrice du musée de l’Arche.
La culture basque
Si les habitants ont décidé de voir la vie en couleurs, ce n’est pas qu’une question d’état d’esprit. Ici, aucune réglementation n’est imposée par la mairie. Lauriane Detcheverry explique que "la couleur des maisons peut aider à se repérer". L’autre curiosité architecturale : les tambours, ce sont des sas installés à l’entrée de la maison. En hiver, ils permettent de faire tampon entre le froid extérieur et l’intérieur de la maison. "Avant, les tambours, ça pouvait être enlevé parce qu’ils étaient provisoires", souligne Patrick Deribl, auteur des "1 000 tambours à Saint-Pierre-et-Miquelon". À Saint-Pierre-et-Miquelon, il y a 6 000 habitants, sur un territoire qui fait deux fois Paris. Ces descendants de pêcheurs, venus dès la fin du XVIe siècle, portent aujourd’hui fièrement leur patronyme. Sur place, la culture qui domine, c’est la culture basque.
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