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Air France : 4 salariés licenciés après les heurts lors du Comité central d'entreprise du 5 octobre, annonce la direction

En outre, 11 personnes ont été mises à pied. Un élu du personnel fait également l'objet d'une procédure de licenciement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le 6 octobre, lors d'un comité d'entreprise extraordinaire d'Air France, des syndicalistes ont pris à partie des dirigeants de l'entreprise. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Ils ont été limogés pour "faute lourde". Jeudi 12 novembre, la direction d'Air France a annoncé à l'AFP le licenciement de quatre personnes impliquées dans les violences survenues lors du Comité central d'entreprise d'Air France, le 5 octobre. Deux dirigeants avaient molestés, leurs chemises arrachées.

D'autres sanctions ont été annoncées. Francetv info fait le point.

Quatre licenciements

Ces salariés, issus de la branche cargo, sont licenciés "sans indemnité ni préavis", a précisé Miguel Fortea, secrétaire général de la CGT Air France. Ils faisaient partie des six salariés interpellés une semaine après les incidents.

Un cinquième licenciement en cours pour un délégué syndical

Un cinquième salarié fait l'objet d'une procédure de licenciement "spécifique et plus longue", en raison de son statut de délégué syndical. Compte-tenu de son statut de salarié protégé, son licenciement doit être autorisé par l'inspection du travail et les instances du personnel consultées.

Douze personnes mises à pied

Les faits "d'accusation d'agressions physiques n'ont pas été retenus" pour un sixième salarié. Il fera l'objet d'une mise à pied pour dégradation. Par ailleurs, "une mise à pied sans solde de quinze jours" a été décidée pour onze autres salariés au sol, selon Air France.

La direction a assuré à l'AFP agir "de façon juste, équitable, proportionnée et rigoureuse", ce qui n'a pas convaincu les syndicats interrogés.
Pour les sanctions, elle s'appuie sur des vidéos tournées par des médias, "c'est juste une farce", "on ne voit personne qui met un coup", mais "juste du chahut", a réagi un délégué FO.

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