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Autolib' : une plainte pour espionnage industriel contre BMW

Le groupe français Bolloré a porté plainte auprès du procureur de Paris pour espionnage industriel contre un sous-traitant de BMW, selon Le Figaro. La firme allemande est soupçonnée d'avoir espionné les prises d'alimentations des voitures électriques en libre service Autolib'.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Le système de voitures électriques de la capitale intéresserait BMW. Selon une information révélée lundi par Le Figaro , la société Bolloré, qui administre la technologie des voitures en libre service, a déposé plainte pour espionnage industriel auprès du procureur de Paris. Deux ressortissants allemands ont été placés en garde à vue la semaine dernière par la Brigade d'enquêtes sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti) de la Police judiciaire parisienne. 

Selon des témoignages, rapportés par le quotidien, les deux Allemands étaient intervenus de manière suspecte autour de bornes de rechargement Autolib', à l'aide de matériel informatique, à plusieurs reprises et dans plusieurs arrondissements de Paris. Ils se faisaient passer pour des agents de maintenance. Ils étaient en fait employés par la société germanique P3 Group, missionnée par BMW, qui prépare la sortie de sa propre voiture électrique.

Les excuses de BMW France

Le 7 septembre, BMW France a écrit un courriel à Vincent Bolloré, pour s'excuser. Dans ce mail, reproduit par Le Figaro , la filiale française de BMW évoque des "tests", au "caractère bénin et non intrusif", "mandatés par notre maison mère comme une modalité de contrôle avant le lancement d'un véhicule".

Interrogé par Le Figaro , BMW France a nié tout espionnage. Elle a aussi affirmé que le jour de leur arrestation, les employés de P3 Group travaillaient pour un autre constructeur.

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