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Autoroutes : la remise aux péages cet été est "une mesurette", pour le sénateur Vincent Delahaye

Le sénateur UDI Vincent Delahaye, rapporteur d’une enquête sur les concessions autoroutières, appelle à ne "surtout plus proroger" les contrats avec les concessionnaires.

Article rédigé par franceinfo
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La circulation est très chargée sur les routes samedi 30 juillet. Karen Cassuto fait le point sur l’autoroute A7, près d’Orange (Vaucluse), un axe très fréquenté habituellement. (DENIS LOVROVIC / AFP)

La réduction de 10 % accordée cet été par les principaux réseaux d'autoroute sur les dépenses de péages payées en chèques-vacances est "une mesurette" pour le sénateur UDI Vincent Delahaye, rapporteur d’une enquête sur les concessions autoroutières, invité mercredi de franceinfo. Il appelle à ne "surtout plus proroger" les contrats avec les concessionnaires.

"Comme d'habitude, ce n'est pas chiffré"

La remise décidée par les réseaux d'autoroutes "doit représenter 0,3 % ou 0,4 % de leur chiffre d'affaires, mais comme d'habitude, ce n'est pas chiffré. Je trouve que c'est dommage", regrette Vincent Delahaye. Il estime que "ces petits gestes vont rester anecdotiques".

"Mettre les sociétés d'autoroutes autour de la table, c'est déjà presqu'un exploit pour le ministre", salue Vincent Delahaye après le geste des sociétés d'autoroutes demandé par le ministre des Transports Clément Beaune.

"Je suis content que le ministre des Transports mette les sociétés d'autoroute autour de la table. Après, il faut aller au-delà et trouver les moyens de négocier avec eux."

Vincent Delahaye

à franceinfo

Le rapporteur d’une enquête sur les concessions autoroutières appelle à "rediscuter" les contrats et notamment "l'indexation sur l'inflation" qui pourrait entraîner une hausse des tarifs des péages au 1er février 2023. "C'est surtout cette échéance-là qu'il faut surveiller", indique l'ancien maire de Massy.

La commission d'enquête du Sénat estime que l'objectif de rentabilité fixé par les concessionnaires sera atteint "en 2023 pour Vinci et en 2024 pour Eiffage (...) avec 12 ans d'avance", explique Vincent Delahaye. "Et les contrats courent jusqu'en 2034 ou 2036 (...) Il faut quand même discuter du partage de cet argent qui représente à peu près 30 milliards d'euros."

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