Contrat de sous-marins rompu par l'Australie : "Un sentiment de consternation domine", confie un délégué CFDT de Naval Group
Paul Lefrancois, délégué syndical CFDT de l'entreprise Naval Group à Cherbourg, était l'invité du journal télévisé de la chaîne franceinfo. Il a évoqué la rupture du contrat par l'Australie qui prévoyait l'achat de douze sous-marins de conception française, estimé à 56 milliards d'euros.
C'est "un sentiment de consternation qui domine" chez les salariés de Naval Group de Cherbourg (Manche). Ces mots sont ceux de Paul Lefrancois, délégué syndical CFDT de cette entreprise navale, invité, jeudi 16 septembre, du journal télévisé de la chaîne franceinfo. En 2016, un "contrat du siècle" entre la France et l'Australie avait permis de planifier la construction de 12 sous-marins, pour un coût total estimé à 56 milliards d'euros.
Les salariés de Naval Group, Australiens comme Français, "ont été très investis dans ce programme" de construction, et ce "depuis 2016", assure le représentant syndical. Ce dernier assure que "les personnels" n'ont "pas vu venir" cette annulation. C'est "un choc" et "une stupéfaction d'apprendre que l'Australie se retirait de façon brusque, brutale, et unilatérale de ce projet".
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