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Contre les grands excès de vitesse, de nouveaux radars mobiles entrent en service

À partir de ce vendredi, policiers et gendarmes de 18 départements français auront entre les mains un nouveau dispositif pour lutter contre les grands excès de vitesse. Vingt radars mobiles de nouvelle génération sont déployés ; ils pourront flasher les automobilistes en roulant. La recette est annoncée comme infaillible.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Maxppp)

Les radars mobiles de nouvelle génération (RMNG) sont présentés comme l'arme ultime pour lutter contre les excès de vitesse sur la route. Le système se résume à une antenne radar, cachée dans la plaque d'immatriculation, déclenchant un flash invisible. La vitesse s'inscrit ensuite sur l'écran informatique des forces de l'ordre dans leur voiture. L'automobiliste contrevenant, lui, ne s'aperçoit de rien ; c'est en dépassant la voiture de police ou de gendarmerie qu'il se "trahi".

À partir de ce vendredi, vingt exemplaires de ces radars mobiles seront déployés sur les routes de 18 départements français, sur des portions de routes connues pour être empruntées à des vitesses excessives.

Dix de ces radars seront déployés en zone police, dix autres en zone gendarmerie, à Paris , dans la Somme , l'Oise , le Loiret , l'Ille-et-Vilaine , les Bouches-du-Rhône , la Haute-Garonne , le Rhône , le Nord , la Moselle , la Loire-Atlantique , la Gironde , le Calvados , les Pyrénées-orientales , le Vaucluse , le Loir-et-Cher , les Alpes-maritimes et l'Essonne .

Seulement les grands excès de vitesse

La caractéristique principale de ce nouvel équipement est sa plus grande sensibilité, sa marge technique plus importante. Ainsi, seuls les grands excès de vitesse seront réprimés, à partir de 146 km/h sur autoroute par exemple (car 146 km/h moins 10 % donnent une vitesse verbalisable de 131 km/h).

Dans les trois années qui viennent, les RMNG remplaceront les 300 radars mobiles d'ancienne génération, utilisés entre 2004 et 2005.

La vitesse excessive était en 2012 responsable de 26 % des accidents mortels, soit près de 1.000 décès.

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