Transports : le covoiturage se développe dans les campagnes
Chaque matin, Rachel Delcenserie ne sait pas qui va la conduire au travail. Au Bonhomme (Haut-Rhin), 740 habitants, les bus se comptent sur les doigts d’une main, alors elle se rend au centre du village et allume son smartphone. "Je dis où l’application où je vais et quand je signale mon trajet, le panneau s’allume pour signaler aux éventuels conducteurs qu’il y a un passager". Quelques minutes plus tard, une conductrice s’arrête, elle aussi alertée sur son téléphone.
Des véritables lignes de covoiturage
Une aubaine pour ceux qui n’ont pas de voitures ou préfèrent la laisser au garage. "Ça permet de réduire nos émissions de CO2 et ça permet aussi de diminuer le nombre de voitures dans notre vallée", raconte Rachel. Non loin, une véritable ligne de covoiturage a été créée avec des temps d’attente de moins de dix minutes. Les voyageurs ne paient rien et les conducteurs reçoivent un euro par trajet. Coût pour la collectivité : 100 000 euros, soit bien moins cher qu’une ligne de bus difficile à mettre en place en zone rurale. En France, une cinquantaine d’agglomérations ont déjà mis en place leurs lignes de covoiturage.
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