Vacances de la Toussaint : tous les moyens de transports sont bons pour partir
Comment éviter que des Français ne soient contraints de renoncer à partir faute de carburant ? À la veille du jour J, jeudi 20 octobre, certains se demandent encore s'ils pourront faire le plein ou s'ils devront prendre le train, à condition qu'il reste des places.
En voiture, un message indique qu’il n’y a plus de carburant sur l’autoroute, ce jeudi 20 octobre. Un message que vous risquez d’entendre souvent ce week-end sur la route des vacances. Beaucoup de stations sont encore fermées ou bien il n’y a plus qu’un carburant disponible. Devant une station à Tours (Indre-et-Loire) encore approvisionnée, il y a donc la queue. Certains sont prévoyants. "On doit partir à Nantes samedi prochain et on anticipe, car je ne sais pas si on aura suffisamment de carburant", dit une femme.
Le bus, le train et le covoiturage privilégiés
D’autres n’ont pas hésité à privilégier le train comme deux grands-parents qui partent pour garder leurs petits-enfants à Bordeaux (Gironde). "On ne peut pas prendre la voiture, c’est beaucoup trop cher", affirme l’homme. Face à la pénurie, un groupe de copines n’a pas hésité non plus à prendre le train. Quatre millions de billets ont été vendus pour la Toussaint dont un million acheté au cours des dix derniers jours. Du côté des cars aussi, les ventes se sont envolées. Le covoiturage est devenu très prisé également depuis la pénurie avec +30 % de réservation sur la plateforme BlaBlaCar.
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