Cycliste tué à Paris : "On attend que nos plaintes soient prises au sérieux", insiste la porte-parole de Paris en Selle

Près d'une semaine après la mort de Paul Varry écrasé par un automobiliste, le ministre des Transports a reçu des associations de cyclistes, dont Paris en Selle.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un rassemblement en mémoire à Paul Varry, cycliste tué par un automobiliste, à Paris le 20 octobre 2024. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

"Ce qu'on attend, c'est que nos plaintes soient prises au sérieux, qu'il y ait des poursuites, qu'on nous incite à porter plainte", réclame lundi 21 octobre Marion Soulet, porte-parole l’association de cyclistes Paris en Selle, à l'issue de la réunion organisée par François Durovray, le ministre des Transports. Cette rencontre s'est tenue près d'une semaine après la mort de Paul Varry, cycliste de 27 ans, écrasé par un automobiliste à Paris.

Le ministère des Transports a annoncé lundi le lancement d'une mission contre la violence sur les routes. Marion Soulet se dit "satisfaite de l'écoute du ministre", mais insiste sur le fait que cette mission n'est qu'une "première étape" dans la lutte contre les violences routières. Son association souhaite aussi "des sanctions administratives plus rapides dans les cas où l'agression est caractérisée", à l'image de la "confiscation des véhicules" lors de grands délits routiers.

Prendre l'exemple de l'Espagne

Elle prend notamment en exemple l'Espagne qui a "réussi à faire baisser l'agressivité et le nombre de mort sur ces routes", grâce à "un volet sanctions très important". Dans le pays, les véhicules doivent "passer entièrement sur l'autre voie pour doubler un cycliste", souligne-t-elle. Alors qu'en France, les véhicules doivent s'écarter d'un mètre en milieu urbain et 1,50 m en zone rurale. Une règle très "rarement respectée", dénonce Marion Soulet.

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