Cycliste tué à Paris : le gouvernement va lancer une mission contre la violence sur les routes

Elle devra notamment formuler des propositions au sujet de l'éducation routière, de l'amélioration continue des aménagements, et de la détection, de la constatation et de la réponse judiciaire aux comportements violents sur la route.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Transports, François Durovray, arrive à Matignon, le 27 septembre 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Le ministère des Transports a annoncé, lundi 21 octobre, le lancement d'une mission contre la violence sur les routes, quelques jours après la mort d'un cycliste à Paris, tué par un automobiliste soupçonné de l'avoir volontairement écrasé. Intitulée "contre les violences, protéger tous les usagers de la route", cette mission sera confiée à "une personnalité qualifiée au plus près des enjeux de développement des mobilités", a rapporté le ministère à l'issue d'une réunion avec les associations de cyclistes. Lorsque la nomination aura été effectuée, la mission durera quatre mois.

Elle "aura vocation, au-delà des bilans et facteurs d'accidentalité, de mettre en évidence le sentiment d'insécurité des cyclistes et des autres usagers de la route et de caractériser les comportements violents sur la route", précise le ministère qui utilisera "toute statistique utile à une mise en évidence du sentiment d'insécurité".

La mission devra notamment formuler des propositions au sujet de l'éducation routière, de l'amélioration continue des aménagements, et de la détection, de la constatation et de la réponse judiciaire aux comportements violents sur la route. "Mon objectif est clair : ne pas opposer les modes de transports, mais réfléchir à un partage harmonieux de l'espace urbain et ainsi garantir un meilleur usage de nos routes pour tous les usagers, qu'ils soient en voiture, à vélo ou à pied", a souligné le ministre des Transports François Durovray.

"Il faut que la société ouvre les yeux sur ces violences"

"Il faut que la société, dans son ensemble, ouvre les yeux sur ces violences et qu'elles soient considérées", a réagi à l'issue de la réunion Alexis Frémeaux, coprésident de la Fédération française des usagers de la bicyclette, sur RTL. "On n'accepte pas des violences dans la rue, on n'accepte pas des violences dans les transports en commun, et on les accepte sur les routes", a-t-il regretté.

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