Le 1er-Mai des syndicats confisqué par les casseurs
Au moins 40 000 personnes ont manifesté mercredi 1er mai à Paris. Les black blocs sont venus perturber cette journée qui avait pourtant bien démarré.
Devant la gare Montparnasse à Paris mercredi 1er mai, une marée jaune envahit la tête de cortège. Au milieu d'eux, les black blocs perturbent le début de la manifestation. Mais les forces de l'ordre réagissent immédiatement. Des scènes de chaos se déroulent dans le quartier à tel point que le leader de la CGT, Philippe Martinez, est exfiltré par son service d'ordre sous les tirs de grenades lacrymogènes alors qu'il est pris à partie par des manifestants. "Les CRS ont chargé la CGT violemment. J'ai donc vu les changements avec le nouveau préfet", dénonce-t-il. La préfecture de police a fait savoir, sur Twitter, que "la CGT n'a jamais été la cible des policiers et gendarmes qui ont assuré leur mission avec détermination face à des casseurs violents".
Une dispersion dans le calme
Plus loin, la FSU, la centrale syndicale des fonctionnaires, préfère plier ses ballons, car un des leurs a déjà été blessé. Les syndicalistes, écœurés, estiment s'être fait voler leur manifestation. Le cortège s'élance quand même. Sur son passage un commissariat de police est attaqué par les ultras. Finalement, les manifestants atteignent la place d'Italie, où la dispersion aura été, une fois n'est pas coutume, l'un des moments les plus calmes et les plus festifs de la journée.
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