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Annulation de la taxe carbone : "C'est la panique partout à l'Elysée et à Matignon", estime le député LR Sébastien Huyghe

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Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France

Le député Les Républicains du Nord voit dans l'annulation de la taxe carbone dans le budget 2019 un "camouflet" pour le Premier ministre. 

"C'est la panique partout, à l'Élysée, à Matignon, et dans les rangs de la majorité", a réagi jeudi 6 décembre sur franceinfo Sébastien Huyghe, député LR du Nord, membre de la commission des lois, après l'annonce de l'annulation de la taxe carbone dans le budget 2019 pour le gouvernement.

"Quel camouflet ! Nous avons passé cinq heures de débat hier à l'Assemblée nationale sur les propositions faites par le Premier ministre. Quelques minutes après le vote, nous apprenons que le président de la République revient sur tout ce que nous a dit le Premier ministre dans l'hémicycle pour remettre en cause le vote fait par les parlementaires", a expliqué Sébastien Huyghe. "Ceci m'incite à dire qu'il y a une panique, qu'on ne sait plus où aller pour essayer de calfeutrer un bateau qui prend l'eau de toutes parts", a jugé le député LR. 

Appel au calme aux "gilets jaunes" 

Les Républicains n'appellent pas à manifester samedi pour l'acte IV du mouvement des "gilets jaunes". "En responsabilité, nous appelons au calme et à éviter que le mouvement dégénère. Il ne faut pas venir à Paris. Il faut que la sécurité, la République, soient préservées et que les citoyens manifestent dans le calme et plutôt dans leurs régions, plutôt qu'à Paris où il y a un risque que ça dégénère", a insisté Sébastien Huyghe. Selon lui, Christophe Castaner "est dépassé" par les évènements.

Au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron qui confirme que l'ISF ne sera pas rétabli, Sébastien Huyghe estime qu'"il faut que le discours soit unanime de la part du gouvernement." Les Républicains sont "favorables à ce que l'ISF ne soit pas rétabli parce que nous avons besoin que les personnes qui ont les moyens d'investir en France le fassent et reviennent pour créer de la richesse et de l'emploi", a-t-il conclu.

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