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Défilé du 1er mai : la CGT prise pour cible

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Défilé du 1er mai : la CGT prise pour cible
Défilé du 1er mai : la CGT prise pour cible Défilé du 1er mai : la CGT prise pour cible (France 2)
Article rédigé par France 2 - H.Puffeney, A.Tribouart, V.Lucas, F.Cardoen
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France 2

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences volontaires après les attaques dont ont été victimes des militants et membres de la CGT lors du 1er mai à Paris.

Des fourgons de la CGT ont été attaqués, victimes de jet de pierres et de bouteilles. Sur la carrosserie, un tag explicite "CGT collabo", et des militants encore en état de choc face à une violence qu'ils jugent inédite. "Ça fait des années qu'on fait des manifs, je n'ai jamais vu ça", confie une manifestante. Samedi 1er mai vers 17h30, le cortège syndical est pris à partie par des gilets jaunes et des individus cagoulés. Des bagarres éclatent puis les insultes fusent. Les véhicules de la CGT tentent de s'enfuir mais ils sont coincés entre les barrages de CRS et la foule hostile.

La CGT indésirable

Ce n'est pas la première fois que la CGT est indésirable. Le 1er mai 2018, un cortège de black blocks noyaute la tête de cortège et dégrade magasins et restaurants devant des syndicats impuissants. L'année suivante en mai 2019, pris dans les affrontements entre gilets-jaunes et forces de l'ordre, le leader Philippe Martinez est exfiltré et les militants doivent remballer à la hâte leur matériel.

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