"Gilets jaunes" : regardez les débats sur la motion de censure à l'Assemblée nationale
Certains "gilets jaunes" appellent à maintenir la pression sur l'exécutif et prévoient un "acte 5", samedi.
Ce qu'il faut savoir
Le Rassemblement national votera la motion de censure contre le gouvernement et avec la gauche au sujet de la gestion du gouvernement de la crise des "gilets jaunes", annonce Sébastien Chenu, porte-parole du parti, jeudi 13 novembre. Dans leur motion, les députés de gauche – socialistes, communistes, Insoumis – estiment que les annonces faites par le président Emmanuel Macron, "ni justes, ni responsables, ne sont pas de nature à répondre à la colère et aux revendications des Français".
Un appel à manifester maintenu. Un collectif de "gilets jaunes" appelle à manifester samedi, lors d'une conférence de presse donnée à Versailles (Yvelines). "Nous, 'gilets jaunes', exigeons une baisse sérieuse de toutes les taxes sur tous les produits de première nécessité : énergie, logement, produits alimentaires, vêtements... Ainsi qu'une baisse significative de toutes les rentes, salaires, privilèges, retraites actuelles et futures des hauts fonctionnaires", a déclaré Priscillia Ludosky. Pourtant, après l'attentat à Strasbourg, les autorités et certains manifestants ont appelé à une trêve du mouvement.
Le gouvernement appelle à ne pas manifester samedi. "A ce stade, nous n'avons pas décidé d'interdire les manifestations qui se tiennent samedi" dans toute la France, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, sur CNews. Mais le gouvernement appelle les "gilets jaunes" à être "raisonnables" après l'attentat de Strasbourg et à "ne pas manifester".
Un "gilet jaune" tué à Avignon. Un manifestant de 23 ans a été tué, dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 décembre, après avoir été percuté peu après minuit par un poids lourd à un rond-point près d'une sortie d'autoroute à Avignon (Vaucluse).
Motion de censure à l'Assemblée. Le gauche soumet Edouard Philippe, pour la deuxième fois depuis son arrivée à la tête du gouvernement, à l'épreuve d'une motion de censure. Socialistes, communistes et insoumis n'ont cependant aucune chance de faire tomber le gouvernement, ces élus totalisant 62 voix, loin de la majorité des 577 députés.