Emmanuel Macron recule face aux "gilets jaunes"
Mardi 4 décembre signe le premier recul d'Emmanuel Macron depuis le début de son mandat. Il s'est rendu au Puy-en-Velay (Haute-Loire), où la préfecture avait été incendiée en marge des manifestations des "gilets jaunes" samedi 1er décembre.
Il est venu voir les dégâts à la préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire), apporter son soutien aux agents de l'État. À la sortie de la gendarmerie, Emmanuel Macron essuie quelques sifflets et des huées. Une dizaine de contestataires l'avait attendu à la sortie du bâtiment. De l'autre côté, une cinquantaine de personnes s'était rassemblée, scandant les mêmes slogans. Des images qui contrastent avec celles filmées lors du déplacement du président en Argentine, qui semblait alors sûr de lui en évoquant la crise des "gilets jaunes".
"On fait un pas de côté"
En quelques jours, les violences de samedi 1er décembre ont tout changé, faisant reculer Emmanuel Macron. "On ne recule pas, on fait un pas de côté", assure mardi 4 décembre l'entourage du président. "Il y a un changement sur les moyens. Les 'gilets jaunes' nous disent d'arrêter d'ajouter des taxes, on l'a compris", a-t-il été ajouté. Si les concertations n'aboutissent pas au bout de six mois, le "gouvernement en tira les conséquences", a assuré Édouard Philippe.
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