"Gilets jaunes", acte 8 : "Il faut que les manifestations soient encadrées ou alors qu'elles s'arrêtent" réagit Aurore Bergé

"Il faut que les manifestations soient encadrées par ceux qui appellent à y participer, comme on le demande pour n'importe quelle association ou syndicat, ou alors qu'elles s'arrêtent" estime samedi 5 janvier sur franceinfo Aurore Bergé, députée LREM des Yvelines et porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée. Dans l'après-midi, des individus ont pénétré dans la cour du ministère de Benjamin Griveaux. Le porte-parole du gouvernement a été évacué de son bureau. 

"On a une montée de la violence qui paraît presque inéluctable dans ce mouvement qui dure depuis plusieurs semaines. Il n'y a pas une manifestation qui se soit déroulée dans le calme, sans violence. Dès le premier week-end, on avait déjà un mort, des actes racistes, des blocages. Il faut que celles et ceux qui appellent à ces mobilisations et qui savent pertinemment - après huit samedis de mobilisation - qu'il y aura des violences, les sécurisent ou alors elles doivent cesser" poursuit Aurore Bergé.

Je refuse qu'on continue à dire que c'est un mouvement social. Il n'y a aucun mot d'ordre social dans ces manifestations.

Aurore Bergé

franceinfo

"Quand vous voyez les banderoles, ce sont constamment des mots d'ordre politiques, la destitution du président, la dissolution de l'Assemblée. C'est un mouvement politique radicalisé qui s'entretient dans la violence" juge la députée.

"Et on a des prétendus responsables politiques qui légitiment ces violences. Quand je vois les propos de Jean-Luc Mélenchon ce soir qui met en accusation les forces de l'ordre, alors qu'elles permettent juste de sécuriser au mieux les manifestations et ne répliquent pas, c'est irresponsables" estime encore Aurore Bergé.