"Gilets jaunes" : la réponse timide de Macron et du gouvernement
Le discours d'Emmanuel Macron, mardi 27 novembre, marque un changement de ton, comme l'analyse Danielle Sportiello, du service politique de France 3.
Pas de compassion, mais plutôt de la compréhension de la part d'Emmanuel Macron vis-à-vis des "gilets jaunes". S'il ne les a nommés qu'une seule fois en une heure de discours, mardi 27 novembre, le chef de l'État, ne les assimile pas aux casseurs.
Le gouvernement, lui, navigue à vue, selon Danielle Sportiello, journaliste politique de France 3. La confusion règne. Mardi matin, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, annonçait que les "gilets jaunes" ne seraient pas reçus. Le soir même, deux de leurs représentants s'entretenaient avec François de Rugy au ministère de la Transition écologique.
Des mesures déjà annoncées
Si le chef de l'État veut appuyer sur l'accélérateur, le gouvernement n'arrive pas à suivre. Emmanuel Macron était attendu sur la question du pouvoir d'achat, mais il n'a fait que rappeler des mesures déjà existantes, comme la suppression de la taxe d'habitation et des cotisations salariales. Pas d'argent en plus à la fin du mois donc, alors qu'en janvier vont intervenir le prélèvement à la source et de nouvelles taxes sur le carburant.
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