"Gilets jaunes" : "le coup de baguette magique" pour résoudre les problèmes "serait méprisant à leur endroit", selon Benjamin Griveaux
Le porte-parole du gouvernement a insisté sur des mesures ciblées à moyen et long terme, grâce aux conférences "qui vont se tenir dans les territoires".
"Il y a eu des réponses" aux "gilets jaunes", a indiqué Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, mardi 27 novembre, citant "500 millions mis sur la table". "Mais après, vous avez des réponses qui se travaillent territoire par territoire", a-t-il ajouté, à quelques heures de l'intervention d'Emmanuel Macron.
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"Le coup de baguette magique, pour résoudre les difficultés de ceux qui ont enfilé un gilet jaune, ce serait être bien méprisant à leur endroit", a poursuivi Benjamin Griveaux. Le porte-parole du gouvernement a expliqué que les premières annonces du gouvernement seraient complétées par des mesures ciblées à moyen et long terme, grâce aux conférences "qui vont se tenir dans les territoires". "On se donne trois à quatre mois pour identifier les colères territoire par territoire", a-t-il indiqué, en détaillant ces conférences qui rassembleront "des associations, des élus locaux, le patronat, des syndicats et éventuellement (...) des "gilets jaunes" et des citoyens".
Interrogé sur le Haut conseil pour le climat qu'Emmanuel Macron doit mettre en place mardi, Benjamin Griveaux a estimé qu'il s'agissait de la réponse "indispensable" et "sur le long terme" de la France en termes de transition écologique. "On a un Haut conseil pour les finances publiques qui nous dit, avec des experts indépendants, quelle est la bonne trajectoire pour les finances publiques. Nous avons une dette financière importante, nous avons aussi une dette écologique", a résumé le porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, "en l'état actuel des discussions", le gouvernement ne recevra pas les représentants des "gilets jaunes", a confirmé Benjamin Griveaux, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, tout en laissant une porte entrouverte, "une fois qu'ils seront organisés, qu'il n'y aura plus de contestation".
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