"Gilets jaunes" : le député LREM de l'Eure porte plainte après des coups de feu à son domicile et des intimidations
Le député Bruno Questel a porté plainte après avoir été victime de menaces vendredi soir. Six coups de feu ont été tirés devant son domicile.
Le député Bruno Questel a porté plainte samedi 15 décembre après avoir été intimidé à son domicile vendredi soir par des "gilets jaunes", indique France Bleu Normandie.
Dans un tweet, le député La République en marche (LREM) de l'Eure indique que des tirs ont retenti vendredi soir devant son domicile. "Six tirs au fusil de chasse, tirés en l'air, aux alentours de 23 heures". Des "menaces de mort à peine dissimulées", selon lui.
6 coups de feu hier soir devant mon habitation.
— Bruno Questel (@BQuestel) 15 décembre 2018
Tentative de rentrer dans mon domicile.
Intimidations.
Menaces de mort à peine dissimulées. pic.twitter.com/kigb7QatMf
Une quarantaine de personnes devant son domicile
"Je suis un peu assommé parce que le domicile personnel, c'est l'épouse, les enfants, les proches", a exprimé le député à France Bleu Normandie. Il est ensuite sorti et s'est retrouvé avec une vingtaine de voitures et une quarantaine de personnes devant son domicile. Des gendarmes étaient présents non loin de là pour éviter que la situation ne dégénère.
Selon France 3, des "gilets jaunes" du rond-point de Bourg-Achard se sont déplacés jusqu'à son domicile à Bourgtheroulde pour manifester. Certains d'entre eux, hommes et femmes, alcoolisés d'après l'élu, ont tenté de s'introduire chez lui.
Nombreux messages de soutien
Le député LREM a depuis reçu le soutien de responsables politiques. "Tout mon soutien à Bruno Questel, nouveau député à être victime de manifestations violentes. Quels qu’en soient les auteurs et les cibles, ces comportements sont inacceptables", a réagi samedi François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Bruno Le Maire, ministre de l'Economie a aussi réagi : "Tout mon soutien au député de l’Eure Bruno Questel, victime de menaces inacceptables à son domicile. Le débat, oui. La violence, jamais. Solidarité totale avec tous les élus de la République qui font vivre le débat démocratique dans le calme et dans le respect des lois", a encore réagi Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, ancien maire de Vernon et ancien président du Conseil départemental de l'Eure.
Je n’ai jamais refusé dialogue, concertation et échange. Six coups de feu devant chez hier et une tentative d’intimidation de 40 GJ ne me feront jamais faillir ; la République au cœur.
— Bruno Questel (@BQuestel) 15 décembre 2018
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