"Gilets jaunes" : le nouveau plan du gouvernement contre les violences
Après les saccages lors de la manifestation des "gilets jaunes" samedi 16 mars, Édouard Philippe a reconnu lundi des erreurs et a annoncé une série de mesures pour empêcher de nouvelles violences.
Saccages, pillages, affrontements... Des scènes de violence à Paris, Toulouse ou Bordeaux ont éclaté lors de l'acte 18 des "gilets jaunes". Pour y mettre un terme, le gouvernement veut dès samedi interdire les manifestations non déclarées des "gilets jaunes". À Paris, autour des Champs-Élysées et de la place de l'Étoile, place Pey Berland à Bordeaux (Gironde), et enfin place du Capitole à Toulouse (Haute-Garonne).
Les mesures phares annoncées
Premier axe de la nouvelle stratégie du gouvernement : la lutte contre les ultras. La consigne des forces de l'ordre : procéder à la dispersion immédiate des attroupements et à l'arrestation systématique de ceux qui se masqueraient le visage. Des drones et des produits marquants seront également utilisés. Les détachements d'action rapide seront transformés en unités anti-casseurs. Édouard Philippe veut également une répression accrue contre ceux qui se rendraient complices des violences avec une hausse de la contravention de 38 euros à 65 euros. Par ailleurs, le préfet de Paris Michel Delpuech sur la sellette depuis décembre a été limogé.
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