"Gilets jaunes" : le profil des gardés à vue, après les violences à Paris
Une conférence de presse vient d'être donnée à la préfecture de police de Paris. Des précisions sur les profils des casseurs, interpellés suite aux violences du samedi 1er décembre.
378 personnes sont en garde à vue dimanche 2 décembre, au lendemain de la journée de violences qui s'est abattue sur la capitale. Une conférence de presse vient d'être donnée à la préfecture de police de Paris, où se trouve le journaliste Clément Weill-Raynal. "Selon le préfet de police et le procureur de la République, il y avait trois grandes catégories de casseurs. D'une part, des groupuscules d'extrême gauche qui se sont manifestés par des slogans et des tags. D'autre part, des groupuscules d'extrême droite qui se sont distingués pareillement", rapporte le journaliste.
"Beaucoup d'hommes relativement avancés en âge"
La troisième catégorie identifiée est celle des 'gilets jaunes', "moins politisés et qui ont participé volontairement aux violences. Parmi ces 'gilets jaunes', le procureur de la République a souligné qu'il y avait beaucoup d'hommes, relativement avancés en âge, 30 à 40 ans, intégrés socialement, venus de province et qui étaient venus avec le désir d'en découdre avec les forces de l'ordre", conclut Clément Weill-Raynal.
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