Cet article date de plus de cinq ans.

"Gilets jaunes" : les perturbations "devraient nous faire perdre 0,1 point de croissance" au quatrième trimestre, selon Bruno Le Maire

Le ministre de l'Economie refuse néanmoins de revoir la croissance à la baisse pour l'ensemble de l'exercice 2018. Le gouvernement table sur une hausse de 1,7% du PIB.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, le 6 décembre 2018 à Paris. (ERIC PIERMONT / AFP)

D'après le gouvernement, les manifestations des "gilets jaunes" pèsent sur l'économie française. "Je pense que les événements actuels devraient nous faire perdre 0,1 point de croissance de notre richesse nationale au dernier trimestre" de l'année 20118, a affirmé Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, sur RTL, lundi 10 décembre. Le locataire de Bercy refuse néanmoins de revoir la croissance à la baisse pour l'ensemble de l'exercice 2018. Le gouvernement table sur une hausse de 1,7% du PIB.

"Ce n'est pas rattrapable, a déclaré Bruno Le Maire. C'est la réalité. Celle des commerçants, des indépendants, qui ont vu leurs magasins samedi abîmés, vandalisés, pillés, a-t-il affirmé. C'est aussi la réalité des investisseurs étrangers qui nous regardent."

Je vois l'impact que cela a sur l'étranger et cela n'est pas bon pour l'attractivité de notre pays.

Bruno Le Maire

sur RTL

Pour sa part, la Banque de France a divisé par deux, à 0,2% contre 0,4% précédemment, le taux de croissance du PIB français pour le quatrième trimestre.

"Le président saura trouver les mots justes"

Le ministre des Finances s'est d'ailleurs déclaré favorable à une "accélération" de la baisse des impôts en France, mais s'est opposé à la suppression de la hausse de la CSG pour les retraités. Concernant l'allocution d'Emmanuel Macron prévue lundi à 20 heures, Bruno Le Maire s'est dit "convaincu que le président saura trouver les mots justes. Ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est de trouver des mots qui apaisent".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.