"Gilets jaunes" : le député "insoumis" Loïc Prud'homme dit avoir été "matraqué" à Bordeaux
Dans la soirée, l'élu a annoncé avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale. Le préfet de la Gironde a apporté son soutien aux forces de l'ordre.
"Emmanuel Macron, c'est open bar de la matraque ?" Le député "insoumis" de la Gironde Loïc Prud'homme a affirmé, samedi 2 mars, vidéo à l'appui, avoir été victime d'un "matraquage sans sommation" alors qu'il quittait "tranquillement" la manifestation des "gilets jaunes" organisée à Bordeaux. "Je saigne de l'oreille", a-t-il insisté.
Matraqué alors que je quittais la manifestation tranquillement. @CCastaner @PrefAquitaine33 les violences policières n'existent pas ? Ça suffit, vous semez le chaos ! pic.twitter.com/68jzbV8Wne
— Loïc Prud'homme (@PrudhommeLoic) 2 mars 2019
Le préfet de la Gironde a réagi pour apporter son "soutien total" aux forces de l'ordre, qui ont "correctement fait leur travail", selon lui. Il a souligné que la manifestation "sur un axe interdit" n'avait pas été déclarée et que la dispersion a eu lieu "après sommations".
L'élu porte plainte devant la police des polices
Dénonçant des "propos scandaleux" du préfet, Loïc Prud'homme a annoncé avoir déposé un "signalement" auprès de l'Inspection générale de la police nationale. Il a lancé un appel pour recueillir d'autres images de l'incident et a dit "craindre que celle de la caméra piéton [du policier] soit malencontreusement effacée". L'élu a par ailleurs relayé une vidéo portant sur un autre fait et a interpellé le chef de l'Etat.
Aujourd'hui tout le monde y a droit à Bordeaux. @EmmanuelMacron c'est open bar de la matraque ? https://t.co/YrL7n9mEVB
— Loïc Prud'homme (@PrudhommeLoic) 2 mars 2019
Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé ce "matraquage". "Il faut arrêter cette dérive, a-t-il insisté. Ce n'est plus la France ça."
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