Grand débat national : quelles sont les conditions de sa réussite ?
L'éditorialiste Nathalie Saint-Cricq décrypte les conditions qui feront du grand débat national une réussite pour Emmanuel Macron.
Si le top départ du grand débat national est pour mardi 15 janvier, les doléances commencent déjà à affluer. Mais en toile de fond, il y a de la méfiance envers cette initiative d'Emmanuel Macron. "C'est assez logique, car tant sur la méthode que sur le fond il y a un peu de flottement dans l'air", note Nathalie Saint-Cricq sur le plateau du 20 heures. "Quand on voit d'après les sondages que les deux sujets qui intéressent le plus les Français sont le pouvoir d'achat et la fiscalité, on se demande : que se passera-t-il si le retour de l'ISF est plébiscité, que se passera-t-il si la hausse de la CSG est retoquée, et si une forte hausse du SMIC est réclamée ?", interroge la responsable service politique de France 2.
"Si Macron répond avec du concret"
L'opération grand débat sera réussie "si tous les maires s'impliquent, si les partis d'opposition n'appellent pas au boycott, si les 'gilets jaunes' jouent le jeu, si les Français s'en emparent, si le remplaçant ou la remplaçante de Chantal Jouanno est incontestable d'indépendance, et si ça ne tourne pas au défouloir." "Enfin, et surtout, si Emmanuel Macron répond avec du concret, du dur, du solide, attestant ainsi qu'il ne s’agissait pas d'une manœuvre de diversion", explique Nathalie Saint-Cricq.
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