Jordan Bardella, tête de liste RN : "les bonnes questions ne sont pas posées" dans le grand débat
Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement national pour les élections européennes du 26 mai prochain, est l’invité des "4 Vérités" de France 2 vendredi 18 janvier.
Dans les "4 Vérités" vendredi 18 janvier, Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement national pour les élections européennes, estime que son parti "a toujours accordé une chance à la jeunesse. Nous avons fait élir les plus jeunes députés, les plus jeunes sénateurs de la République. Nous avons beaucoup de jeunes maires." A 23 ans, il est en effet Le benjamin du Conseil régional d'Ile-de-France. L’élu souligne que "dans la période de trouble que nous vivons, c'est aussi important d'envoyer des messages d'espoirà la jeunesse française". Avant d’ajouter : "Cela fait plusieurs années que je fais de la politique, je suis déjà élu dans un territoire difficile, en Seine-Saint-Denis. J'ai grandi en banlieue dans un milieu modeste, qui m'a fait rencontrer très tôt des préoccupations quotidiennes que vivent les Français." Jordan Bardella dit aussi avoir été "confronté très tôt à la violence, à la montée de l'insécurité ans mon département."
"Cinq mois pour faire mes preuves"
Il se réjouit des ralliements à son parti pour les élections européennes. "J'ai cinq mois pour faire mes preuves. Je conduis une liste avec beaucoup de gens de qualité issus du RN mais aussi d'autres qui nous ont rejoints, des anciens ministres comme Thierry Mariani", ancien des Républicains.
Que pense-t-il du "grand débat national" alors que beaucoup de maires semblent intéressés. "Beaucoup de ministres ont dit que peu importe, ils ne changeraient pas leur cap, réplique l’élu. J'ai un peu le sentiment qu'on a jeté une bouteille à la mer, que M. macron essaye de gagner du temps jusqu'aux européennes, que fondamentalement on ne pose pas les bonnes questions."
Jordan Bardella dit avoir lu la lettre aux Français d'Emmanuel Macron. Et regrette qu’"il ne parle pas du chômage, de l'insécurité, de l'UE. Je crois qu'il y a des vraies questions qui sont posées aujourd'hui. Les bonne questions ne sont pas posées" dans ce débat.
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