Le manifestant filmé en train d'être frappé au sol crachait du sang au visage du policier, assure le syndicat Alliance
La personne interpellée a affirmé au policier qui a reçu le sang qu'il avait le sida a déclaré Stanislas Gaudon.
Il faut "garder un peu la tête froide et ne pas dire de contre-vérités", a affirmé Stanislas Gaudon. Le porte-parole du syndicat Alliance a réagi dimanche 19 janvier sur franceinfo après la diffusion de vidéos montrant un policier en train de frapper un manifestant, déjà au sol, samedi à Paris en marge de la manifestation des "gilets jaunes". Selon lui, la vidéo "ne montre pas dans quel contexte cette interpellation s'est effectuée".
"J'ai le sida, tu vas crever"
Stanislas Gaudon affirme que l'homme n'était pas menotté au sol. Les forces de l'ordre ont décidé de l'interpeller car il "n'a eu de cesse d'attaquer les policiers". Une fois arrêté, les policiers découvrent que "l'individu avait une blessure à la tête, et lorsque mon collègue a voulu lui porter secours, cet individu a craché du sang au visage, à deux reprises, du collègue. Et vous savez ce qu'il a dit ? Quels ont été ses propos ? 'J'ai le sida, tu vas crever'. Voilà le contexte de l'interpellation", conclut le porte-parole du syndicat Alliance.
"L'usage de la force qui est effectué, c'est d'abord pour que l'individu arrête de cracher du sang, poursuit Stanislas Gaudon. Je ne sais pas si vous avez vraiment conscience de ce que ça représente lorsqu'on crache du sang dans la bouche de quelqu'un, les conséquences que ça peut avoir d'un point de vue médical pour le collègue qui maintenant va devoir faire des examens, va devoir subir notamment un traitement trithérapique."
Stanislas Gaudon a appelé à "être un peu prudent à recueillir toutes les informations et laisser l'IGPN faire son travail". Selon le porte-parole du syndicat Alliance, "on a été un peu vite dans l'accusation et dans la condamnation du policier".
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