"L’origine accidentelle est privilégiée" après l'incendie de voitures devant les locaux du "Parisien" à Paris
Samedi soir, après l'incendie devant le journal, plusieurs personnalités politiques accusaient implicitement les "gilets jaunes".
"L’origine accidentelle est privilégiée" dans l’incendie d'une voiture qui s’est propagé à d’autre véhicules devant les locaux du Parisien et des Echos dans le 15e arrondissement de Paris samedi 29 décembre au soir, a appris franceinfo de source judiciaire dimanche après-midi. "L’enquête est toujours en cours", a indiqué cette même source.
Plusieurs voitures complètement détruites par le feu devant @Le_Parisien. Intervention des pompiers en cours pic.twitter.com/FhVrjyJJBa
— Aubin Laratte (@laratteaubin) 29 décembre 2018
Dès samedi soir, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait annoncé sur Twitter l’ouverture d’une enquête pour "déterminer les causes" de ce départ de feu.
Plusieurs personnalités, notamment politiques, avaient fait un lien plus ou moins implicite avec le mouvement des "gilets jaunes" qui faisait samedi le "tour des médias" pour dénoncer la "désinformation". Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, avait par exemple écrit sur Twitter un peu plus tôt : "S’attaquer à la presse procède de la haine des libertés. A quand des autodafés ? Condamnation totale de ces actes criminels".
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