Manifestation et dégradations : le dispositif policier avait-il été bien anticipé ?
La question revient sur toutes les lèvres : comment les forces de l'ordre ont appréhendé et géré les débordements du samedi 16 mars, une journée qui avait pourtant été annoncée à haut risque dans la capitale.
Samedi 16 mars, sur les Champs-Élysées, les forces de l'ordre ont semblé par moment débordées par la situation. Est-ce que les effectifs étaient en nombre suffisant ? Oui, selon les autorités, qui affirment que 5000 policiers et gendarmes étaient mobilisés dans la capitale dont 1500 uniquement dédiés à l'arrestation des casseurs et des plus violents. Mais pour un syndicaliste, une part non négligeable de l'effectif était affectée à la sanctuarisation des lieux de pouvoirs et non au maintien de l'ordre.
Circonscrire les casseurs
La stratégie était-elle la bonne ? Les autorités ont fait le choix de maintenir la manifestation dans le périmètre des Champs-Élysées. L'objectif était d'éviter le départ de cortèges sauvages et faire en sorte que ces casseurs ne rencontrent pas les marcheurs de la marche pour le climat qui avait lieu au même moment, dans un autre quartier de Paris.
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