Moratoire : un premier geste insuffisant pour l'opposition
Les principaux leaders des partis politiques ont réagi aux annonces du gouvernement mardi 4 décembre.
Le moratoire est à peine annoncé et les critiques de la classe politique fusent déjà. Pour Nicolas Dupont-Aignan, l'annonce est beaucoup trop tardive. Le président de Debout la France estime que le gouvernement reste au pied du mur. Du côté des Républicains, on considère que le geste est bien insuffisant. Ils réclament "la suppression des taxes qui ont été prises depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron sur le carburant notamment, mais également l'arrêt des augmentations qui sont programmées jusqu'en 2022", a ainsi déclaré Eric Ciotti.
Un débat à l'Assemblée nationale
Selon Marine Le Pen, cela ne suffira pas à calmer la colère des citoyens. Sur Twitter, elle a ainsi déclaré : "Un moratoire n'est qu'un report. Ça n'est évidemment pas à la hauteur des attentes et de la précarité dans laquelle se débattent les Français". De son côté, La France insoumise compte toujours déposer une motion de censure. "Le gouvernement ne comprend toujours pas à quoi il a affaire, ils essayent de gagner du temps", estime Eric Coquerel. Le Parti communiste réclame d'autres gestes plus forts de la part du gouvernement, comme la suppression de l'ISF. Mercredi 5 décembre, le Premier ministre présentera ses mesures aux parlementaires lors d'un débat à l'Assemblée nationale.
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