Mortalité sur les routes : les dégradations de radars en question
Au mois de février, la hausse des personnes tuées sur les routes est de 17,1% par rapport à février 2018, soit 253 personnes tuées. Une très forte augmentation qui fait beaucoup réagir. La dégradation des radars est pointée du doigt.
37 morts supplémentaires sur les routes et une question : ce mois de février noir s'explique-t-il par les radars tagués, parfois même brûlés ou détruits sur le bord des routes nationales ou dans les agglomérations ? Sur un axe très fréquenté des Alpes-Maritimes, les radars ont été vandalisés et certains automobilistes ont vu la différence. Un relâchement confirmé par les statistiques. Malgré les dégradations qui empêchent les radars de verbaliser les voitures en excès de vitesse, la plupart continuent malgré tout de les détecter. Ils sont en forte augmentation sur de nombreux tronçons.
75% des radars encore dégradés
Selon Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, "la vitesse n'est pas forcément délirante, mais multipliée par des millions et des millions d'automobilistes et des milliards de kilomètres ça produit un effet statistique des grands nombres qui produisent des morts". Début mars, 75% des 3 200 radars fixes que comporte le parc en France étaient encore dégradés. C'est la cause principale de l'augmentation de la mortalité, selon les autorités. Faux, selon les associations d'automobilistes.
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