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"Gilets jaunes" : deux policiers et un manifestant blessés après une bagarre devant un dépôt de bus à Périgueux

Les violences ont éclaté au moment où les "gilets jaunes" levaient le blocage, à Périgueux.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Périgord
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Deux policiers et un gilet jaune ont été blessés après une bagarre devant le dépôt de bus Péribus, à Périgueux. (GOOGLE MAP)

Deux policiers et un manifestant ont été blessés samedi 15 décembre à Périgueux lors de la manifestation des "gilets jaunes", rapporte France Bleu Périgord. Six personnes ont été placées en garde à vue. Des heurts ont éclaté entre policiers et manifestants au moment où les gilets jaunes levaient le blocage du dépôt Péribus à Périgueux.

"Un des gilets jaunes membre du groupe de Montpon (entre Libourne et Périgueux) a attrapé une gazeuse à un policier, les forces de l'ordre ont répondu" a expliqué Cédric Duverneuil administrateur de Colère 24 et gilet jaune à Périgueux. Une bagarre a alors éclaté entre des manifestants rassemblés devant l'entrée du dépôt de bus et les CRS.

Coups et gaz lacrymogène

Deux policiers ont été blessés : l'un a deux jours d'ITT après avoir reçu des coups au visage. Le second a été très touché par du gaz lacrymogène, pulvérisé très près de son visage. Il a également plusieurs jours d'ITT (moins de huit). D'autres policiers ont été touchés, certains ont déposé plainte, selon France Bleu Périgord.

Un "gilet jaune" a également été blessé. Selon la préfecture, cet homme voulait en découdre avec un policier qui venait de tomber. C'est là qu'il a reçu un coup sur la tête. Transporté à l'hôpital, il en est ressorti deux heures plus tard. Toujours selon la préfecture, il est très défavorablement connu des services de police et a été interpellé plusieurs fois depuis le début de la mobilisation des "gilets jaunes", le 17 novembre.

L'action se déroulait dans le calme, avec une cinquantaine de manifestants devant le dépôt de bus et a dégénéré du fait de cette seule personne, selon Cédric Duverneuil : "Cela n'aurait jamais dû arriver, on est là pour poser des questions, mais pas pour créer du grabuge à ce point-là, on est à Périgueux, on n'est pas à Paris", a-t-il raconté à France Bleu Périgord.

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