Beaucoup de radars automatiques ont été détruits en marge du mouvement des "gilets jaunes". Comment l'État va-t-il compenser la perte des recettes et réparer les machines ?
Tagués, bâchés et parfois même calcinés, les radars automatiques ont subi de nombreuses dégradations ces dernières semaines. Officiellement, aucun chiffre n'est communiqué, mais la presse quotidienne régionale a fait les comptes : près de 1 800 actes de vandalisme en deux mois. Tous les départements ont été touchés, et plus aucun radar ne fonctionne dans certains d'entre eux.
Des dégâts payés par le contribuable ?
Les dégâts sont sans précédent. Problème : les prévisions budgétaires dans le projet de loi de finances tablaient sur des recettes records, soit 1,23 milliard d'euros sur 2019. De l'argent qui devait être affecté à la lutte contre l'insécurité routière et au désendettement de l'État. Alors, qui va compenser la baisse des recettes ? Pour le vice-président de la commission des Finances, il est hors de question de réduire le budget de la sécurité routière. Les contribuables devront mettre la main à la poche.
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