Le ministre de l'Intérieur a dévoilé, vendredi 1er mars, que les 3/4 du parc des radars ont été dégradés. Christophe Castaner y voit un lien avec la hausse de la mortalité sur la route en janvier.
Neutraliser les radars pour protester contre les taxes de l'État est un moyen qui s'est répandu à travers toute la France depuis le mois de novembre. Bâchés, tagués, brûlés... 75% des radars ont été mis hors d'état de verbaliser, avec, selon le ministre de l'Intérieur, des conséquences gravissimes. "Au mois de décembre, en moyenne, il y a quatre fois plus d'infractions sur un radar masqué que dans les faits quand il fonctionne, 400% d'augmentation, et au bout du compte ça fait des morts", a déclaré Christophe Castaner dans Les Quatre Vérités sur France 2, vendredi 1er mars.
En lien avec la hausse des morts sur les routes en janvier ?
Difficile de savoir encore avec certitude si ces dégradations sont à l'origine de la hausse de 4% du nombre de morts en janvier sur les routes. Pour certains spécialistes de la sécurité routière, le lien ne fait aucun doute. "C'est la vitesse qui est le principal facteur de morts sur les routes", explique ainsi Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière. La détérioration des radars a également un coût financier : la facture pourrait s'élever à 540 millions d'euros.
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